Scénario template Syrie

LIBAN 1983

Un peu de géopolitique afin de remettre les évènements dans leur contexte :

Le Liban a, depuis 1975, été le théâtre d’une guerre civile et de plusieurs invasions, tout d’abord syrienne dans le cadre de la Force Arabe de Dissuasion afin de mettre fin aux affrontements entre chrétiens et musulmans, puis israéliennes afin de contrer l’installation des combattants de l’Organisation de Libération de la Palestine dans ce pays.

D’une autre façon, c’est aussi au Liban que la France et l’Iran vont s’affronter en marge de la guerre Iran Irak et au soutien de la France à ce dernier.
La fin de la deuxième invasion du Liban par Israël en 1982 va se solder par le départ des unités combattantes de l’OLP, leurs familles, elles, seront regroupées dans des camps, le Liban affaiblit va alors organiser des élections qui verra arriver au pouvoir le jeune Bachir Gemayel qui annonce d’emblée son intention de vider le Liban de toutes puissance étrangère, en particulier de la Syrie.

Il sera assassiné le 14 septembre 1982 peu de temps après son élection, il était connu pour ses sentiments anti-palestiniens et c’est d’ailleurs vers eux que des représailles vont être lancées, les familles des Palestiniens en feront les frais dans la nuit du 17 au 18 septembre.

Des milices Libanaises vont perpétrer ce qui sera connu sous le nom de Massacre de Sabra et Chatila.

Afin de pallier à d’autres massacres, ou encore éviter un cycle de représailles, l’ONU va voter une résolution pour envoyer à Beyrouth une "Force multinationale de sécurité".

Cette force est composée majoritairement de soldats français et américains et dans une moindre mesure d'anglais et d'Italiens, les premiers vont prendre leur quartier à Ramlet El Baida, un immeuble baptisé « Poste Drakkar ».

Les américains eux prendront position sur l'aéroport international de Beyrouth.
La "Force multinationale de sécurité" est perçue par certains groupuscules extrémistes comme une puissance occupante, au même titre que les Israéliens qui commencent leur retrait et se cantonner au Sud Liban afin, officiellement, d’assurer une zone de sécurité et officieusement, entreprendre des travaux pour détourner les eaux du fleuve Litani.

Les réactions hostiles ne vont pas tarder, trois attaques suicides vont provoquer les raids de représailles, sujets de cette publication.

Ces trois attaques sont télécommandées par l’Iran qui veut frapper fort, pour cela, la Syrie sera le maitre d’œuvre et servira de base logistique aux ayatollahs.
Le 23 octobre 1983, c’est tout d’abord le quartier général des Marines qui est visé, un camion bourré d’explosifs fonce sur leur bâtiment, on compte 241 victimes, quelques secondes plus tard, c’est au tour des troupes françaises de subir la même type d’attaque, 58 victimes parmi les parachutistes, enfin quelques jours plus tard, le 4 novembre 1983 c’est les israéliens qui sont touchés d’une façon similaire 23 victimes sont à déplorer.

Israël est le premier à réagir, le 16 novembre un raid est lancé sur des positions syriennes non loin de Baalbek, un appareil de type Kfir C-2 est abattu, sont pilote (Micky Lev) s’éjecte et tombe non loin d’une position britannique de la force internationale d’interposition près de Beyrouth (d’autres sources indiquent qu’il aurait été récupéré par une milice chrétienne et retourné en Israël).

Pour la France, cette attaque n’est pas « inédite » elle fait suite aux nombreux attentats visant ses intérêts dans le monde et sur son territoire même, attentats, prise d’otages bref, la totale, pour l’Iran il s’agit de faire payer à la France son soutien militaire à Irak.
La réponse française va prendre deux aspects, l’un relève des services de renseignements, l’autre d’une action militaire.

Tout d’abord, l’idée est répondre à la terreur par la terreur, et l’Opération « Satan » est mise en place, il s’agit ni plus ni moins d’agir de la même façon que les terroristes, un véhicule militaire léger stationne devant l’ambassade d’Iran à Beyrouth avec à bord une charge explosive.
-----------------------------------------------------fictif-----------------------------------------------------------
L'armée Française est alors stationné à "Incirlik" en Turquie.
Un Escadron de Mirage F1 dans le but de protéger les civils au LIBAN y est basé.
Début Novembre 1983, la Syrie lance une offensive généralisé dans le nord du LIBAN et accentue la pression dans la vallée de la Bekaa face aux forces Libanaises pro occidentale et la milice chrétienne.
Tandis que les forces Israélienne font face à l'OLP au sud du Liban.
27e | Polia — 25/10/2022 00:43
3 Novembre 1983
Alors en patrouille au-dessus de Beyrouth, un Mirage F1 est abattus au-dessus du LIBAN par un SA-2.
4 Novembre 1983
Un patrouilleur Chypriote est détruit par un missile Sol-Mer tiré depuis le Liban du Nord.
Branle bas de combat, une task force Américaine prends la direction du Liban.
6 Novembre 1983
Chypre fait appel à la communauté international craignant pour sa protection mais refuse la protection de l'OTAN.
La Suède appel présent et décide d'envoyer une petite force de projection sur Paphos.
-------------------------------------------------- historique --------------------------------------------------

Décembre 1983

Ils enchaînent préparatifs et annulation, ils demeurent sceptiques, il faudra attendre le 3 décembre que deux de leurs F-14 en mission de reconnaissance soient (sans dommage pour eux) la cible de tirs de missiles Sol-air syriens pour qu’une décision soit prise.

L’USS Independence et l’USS J.F. Kennedy sont les maitres d’œuvre de la riposte américaine.
Cette fois ci, pas question d’aller bombarder un camp d’entrainement ou un lieu de regroupement pour une quelconque milice, non, les américains veulent frapper fort des positions militaires tenues par des militaires.

Le 4 décembre l’objectif est connu, les positions de batteries de missiles Sol-air qui ont été bombardés une année plus tôt par les israéliens dans la plaine de la Bekaa.

Depuis juin 1982 les Syriens ont repris possession de la plaine et commencent lentement mais surement à réorganiser leur dispositif mis à mal (c’est le moins que l’on puisse dire) par les israéliens l’année précédente.

La préparation du raid se fera dans un chaos indescriptible avec les mêmes types d’aberrations qui se sont déroulées lors de la guerre du Vietnam.

Au lieu de laisser les Commandements régionaux s’organiser en fonction de la situation, ceux-ci sont en attente des ordres venus de Washington qui décident ; de la nature de la cible, du nombre d’appareils de leur armement et de leur axe d’approche de l’objectif, ce raid était voué à l’échec dès le départ.

Les appareils sont des A-6 (16), des A-7 (12), agissant sous la couverture de F-14 et de EA-6B (2). Un E-2C Hawkeye couvre toute l’opération.
L’armada aérienne décolle des portes avions, se regroupe et mets le cap sur le Liban, premiers cafouillages, les appareils de guerre électronique prennent du retard.

Sitôt en vue des côtes Libanaises une volée de missiles Sol-air s’abat sur les appareils américains, le A-7E "AE305"du VA-15 est abattu, son pilote s’éjecte et le E-2C organise une mission SAR pour le récupérer.

Afin d’échapper aux SAM la formation va se disloquer ajoutant encore aux problèmes de désorganisation.

Les A-6 intruders sont les premiers à se réorganiser et à délivrer leurs attaques mais au cours de la première passe, le A-6 "AC556" du VA-85 piloté par les lieutenants Mark Lange et Bobby Goodman est touché par un missile IR.
Le pilote réussit à stabiliser son appareil afin de pouvoir s’éjecter, lui et son navigateur, malheureusement, le parachute de Lange ne se déploie pas correctement et, blessé grièvement en touchant le sol, il mourra quelques instants plus tard. Goodman aura un peu plus de « chance », il sera blessé aussi et survivra pour tomber dans les mains des syriens.

Les A-7 continuent la mission, l’un d’eux, piloté par le Commandant Andrews va essayer de trouver le site du crash du A-6 afin, éventuellement, de diriger une mission SAR pour récupérer l’équipage.

En entrant dans la zone, son Corsair sera à son tour touché, il réussit à voler en direction de la cote et à s’éjecter au-dessus de la méditerranée pour être récupéré quelques minutes plus tard.
---------------------------------------------------- Fictif -----------------------------------------------------------
12 Décembre 1983
L'URSS envoi des troupes et des forces aériennes en Syrie.
27e | Polia — 25/10/2022 00:51
La Flotte Soviétiques a également traversé le détroit de Gibraltar.
La région est au bord d'une guerre généralisé.

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Template sur la Syrie

Sur se template vous pouvez effectuer vos vols d'entraînement mais également effectuer des missions PvPvE en respectant ses quelques règles.

Le serveur de l'GFF est ouvert aussi bien pour les @Pilotes que pour les @Escadron partenaire
Vous pouvez vous y rendre à n'importe quel moment durant ses horaires d'ouvertures.
La plupart des informations sont disponibles dans la partie briefing du template mais voici quelques unes des règles et possibilités.

- Les bleus et les rouges disposent de zones sanctuaires pour les vols d'entraînements, merci de les RESPECTER.
La zone de Chypre et Turques est interdites aux rouges et la zone à l'EST du LIBAN est interdites aux bleus, ce sont des zones réserves aux entraînements non létal.
Les deux camps disposent d'un champs de tirs avec différents objectifs.

- Les zones frontalières Turques et les côtes Syriennes ainsi que le GOLAN sont réservés aux patrouilles et missions de type "guerre froide", avec interception visuel et possibilité de tirs selon situation et autorisation des leader des deux camps qui se seront entretenus en amont sur la possibilité d'ouvrir le feu selon situation ou de rester sur du VID.

- La zone LIBANAISE entouré en rouge foncé par contre est la zone de guerre ouverte dédié au PvPvE avec plusieurs objectifs bons de guerre, si vous y entrez vous encourez le risque de vous faire intercepter par un IA qui patrouille ou par des humains venus faire également leur mission dans cette zone. Les armement et les missions sont libres dans cette zone. La zone dispose de plusieurs objectifs aux sols, les bases aériennes, les batteries SAM, des forces aux sols et des combats aux sols.

- @178e | Tavariche a mis en place pour les helicos la possibilité de déployer des soldats aux sols ou encore des sites SAM ou AAA sur la ligne de front au LIBAN ou encore pour l'entraînement sur la zone dédié.

- Le serveur dispose d'une connexion SRS auto ainsi que de LOTACT.

RADIO ROUGE
EWR 122 128.1 =
Mig-21 Canal 12
Mi-24 Canal 12
Mi-8 Canal 12
Mig-19 Canal 2
-
EWR 133 128.15 =
Mig-21 Canal 13
Mi-24 Canal 13
Mi-8 Canal 13
Mig-19 Canal 3
-
EWR 144 128.2 =
Mig-21 Canal 14
Mi-24 Canal 14
Mi-8 Canal 14
Mig-19 Canal 5
-
EWR 150 128.25 =
Mig-21 Canal 15
Mi-24 Canal 15
Mi-8 Canal 15
-
EWR 160 128.3 =
Mig-21 Canal 16
Mi-24 Canal 16
Mi-8 Canal 16
-
EWR 170 128.35 =
Mig-21 Canal 17
Mi-24 Canal 17
Mi-8 Canal 17
-
-
-
RADIO BLEUE
Magic = 337.00
Darknight = 366.1
Moonbeam = 366.2
Eyeball = 366.3

Grosse MAJ

- Recul de la No Fly Zone pour les blues derrière DAMAS.
Ainsi vous avez de nouveaux objectifs à accomplir sur DAMAS comme la destruction d'une base aérienne de bombardiers stratégique ou encore une gare.
- Diminution des SAM au Liban mais augmentation drastique au-dessus de DAMAS.
En gros DAMAS c'est le +++ de la difficulté.
- Déplacement du champs de tirs rouge
- Ajout de spot d'entraînement try hard, départ en l'air pour entraînement CAC rouge et bleus.
- Ajout d'hélicoptères rouge prêt de Beyrout
- Déplacement des navires Syriens au large de Tripoli.
- Ajout de force OTAN sur Beyrout
- Ajout de Sous-Marins Russes en patrouille sous l'eau au large du Liban (bonne recherche)
- Ajout de convois en mouvement à détruire au Liban

V 1-01
- Ajout de 2 missions CSAR pour le HA(L)-5
- Ajout des objets pour le fonctionnement des FARPs (178th, Liban, et Bråvalla Wing F13, Israël)
- correction du scrip de restart mission qui était resté en V 0.98